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Le Moulin de Perbet

Dernière mise à jour : 13 nov. 2023

L’histoire du Moulin de Perbet reste profondément ancrée dans les foyers de Laussonne, de Saint-Front et des contrées voisines puisqu’on raconte que les évènements qui s’y seraient déroulés en 1902 seraient qualifiés de « poltergeist ». Mais savez-vous ce qu’est un poltergeist ? Il s’agit d’un phénomène paranormal consistant à faire des bruits divers, des déplacements, des apparitions ou disparitions d’objets et autres phénomènes inexplicables.


Selon la légende, près d’un millier de témoins auraient assisté à des phénomènes paranormaux dans ce lieu et plus de 240 personnes auraient témoigné sur ces événements auprès de la gendarmerie. L’histoire raconte que les pierres du moulin sortaient du mur, et flottaient dans les airs tout en zigzaguant. Certaines étaient tellement brûlantes qu’il ne fallait pas les toucher au risque de vous brûler. La nuit, les draps se soulevaient au-dessus des dormeurs, sortaient par la fenêtre et allaient recouvrir les vaches dehors. Mais la légende la plus connue autour de ce lieu reste celle de Philomène et Marie, les deux filles du meunier que l’on pensait possédées.

Source : https://www.google.fr/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fwww.leveil.fr%2Fsaint-front-43550%2Factualites%2Fles-filles-du-diable-de-la-vallee-de-l-aubepin_13096857%2F&psig=AOvVaw1SyEvssghS1neLBEOSh86V&ust=1698339350919000&source=images&cd=vfe&opi=89978449&ved=0CBEQjRxqFwoTCMCS5azVkYIDFQAAAAAdAAAAABAE

Il y a des dizaines d’années, un meunier veuf habitait le moulin. Ses deux filles, Philomène et Marie étaient sujettes à des phénomènes inexplicables. On disait d’elles que le diable possédait leurs âmes. En effet, âgées seulement de 10 et 14 ans, elles racontaient qu’elles étaient piquées par des millions d’aiguilles brûlantes et toutes personnes qui tentaient de leur venir en aide devaient immédiatement les lâcher car elles-mêmes sentaient les aiguilles leur monter sur le bras. Les deux jeunes filles pouvaient également faire des roulades à l’envers, en partant du bas de la colline. Plus tard, et parce que les phénomènes relevaient de l’inexplicable, elles furent interrogées par le curé de Laussonne et le prêtre de Saint-Front, afin de déterminer si celles-ci étaient possédées par le diable. Les religieux demandèrent alors aux fillettes de prier, mais à chaque tentative, le cierge se coupait en deux et la moitié supérieure s’envolait.


Quelque temps plus tard, les deux sœurs avouèrent que leur défunte mère revenait les voir. Cette dernière était devenue toute petite et fripée et leur enseignait des prières à Satan en latin ou à l’envers. Ceci expliquerait la présence du diable au sein du logis ce qui explique pourquoi ce moulin est encore aujourd’hui connu sous le nom du « Moulin du diable. » Toutes deux furent envoyées chez des cousins et les phénomènes étranges cessèrent alors.

À l’époque, cette histoire avait beaucoup fait parler. Des journalistes du Puy-en-Velay, de Lyon, de Paris, de Liège, de Bruges, de Londres ou encore d’Edimbourg s’étaient déplacés pour écrire des articles sur le sujet. En 1903, Jean Lafarre avait publié un ouvrage intitulé “Les Mystères du Moulin de Perbet” dans lequel se trouvaient de très nombreux témoignages, ce qui démontre la véracité de cette affaire encore aujourd’hui inexpliquée.



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