Connaissez vous la légende de la roche des fées ? Une légende faisant partie de notre belle région Auvergnate ?
Plus particulièrement à la Bourboule, dans le département du Puy-de-Dôme, se trouve la station de « la roche des fées », dont le rocher dominant cette dernière doit son nom à une légende d’enchanteresses.
À une époque où les habitants étaient peu nombreux mais où la vallée était peuplée de génies protecteurs des volcans et de fées protectrices des montagnes, un homme et son enfant, accablés de douleur, s’arrêtèrent au pied de la roche des fées. Malgré les soins, l’enfant se mourrait lentement. Pendant ce temps, trois fées jouaient ensemble lorsque l’une d’entre elles aperçut l’homme et lui demanda « Qu’as-tu donc mon brave homme à te morfondre de la sorte ? Ne puis-je t’aider ? ». L’homme, quelque peu décontenancé leva la tête et vit cette fée à qui il confia sa peine. La fée ne put retenir ses larmes d’où se mirent à jaillir une source. Elle conseilla alors à l’homme de faire boire l’eau de la source à son fils. Au même moment, une deuxième fée arriva et proposa à l’homme de l’aider. Comme avec la première fée, il confia sa peine à cette dernière qui se mit à pleurer, ses pleurs créant une autre source. « Prends cette eau pour laver ton fils, dans quelques jours, il reprendra vie » lui confia-t-elle avant de disparaître.
C’est alors qu’une troisième fée apparut et à son tour demanda à l’homme quelle était sa peine. L’homme expliqua une nouvelle fois sa douleur et la fée ne put contenir ses larmes faisait surgir une troisième source. Cette troisième fée conseilla alors à l’homme de venir baigner son fils chaque matin dans cette source, lui promettant qu’il serait guéri. Ainsi, l’homme fit boire à son fils l’eau de la première source, le lava avec l’eau de la deuxième et le baigna dans la dernière source. Le petit ouvrit alors les yeux et sourit à son père tout en reprenant de plus en de force les jours suivants. Le père voulut à tout prix remercier les fées mais celles-ci s’étaient volatilisées de la roche, seules restaient quelques traces dans la pierre qui sont toujours présentes aujourd’hui.
Devant la guérison miraculeuse de l’enfant, les habitants souhaitèrent profiter des bienfaits des sources et prirent l’habitude de boire ces eaux dites « magiques », de s’y baigner et d’en respirer les vapeurs. Depuis ces temps lointains, les peuples viennent de loin profiter de leurs fabuleuses vertus. C’est ainsi que naquirent les sources thermales de la Bourboule.
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